DES CERTITUDES A METTRE EN OEUVRE

LE MOT DU PASTEUR - OCTOBRE 2018

octobre Le besoin de prier et d’intercéder

" Voici l’assurance que nous avons auprès de lui : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous
écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous
possédons ce que nous lui avons demandé.
Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène pas à la mort, qu’il prie, et Dieu lui donnera la vie… "
1 Jean 5.14 à 16


Il y a des certitudes qui découlent de notre communion avec le Christ et qu’il nous faut mettre en œuvre.
Au rang de ces certitudes, il y a le fait que Dieu nous écoute, si nous demandons quelque chose selon sa
volonté. Dieu nous écoute, Dieu nous attend dans la prière, il reste attentif à nos demandes qui sont faites
selon sa volonté.
Dieu s’étonne même, du fait que l’on ne demande pas, que l’on n’intercède pas ; et Dieu souffre de ce que
nous ne cherchions sa volonté, et ainsi ce dont nous avons besoin.

Quand on considère que la volonté de Dieu est ce qui est bon, agréable et parfait, et quand on considère que
nous sommes des êtres de besoin, de désir, de projet, nous pouvons nous étonner nous-mêmes de demander si peu selon la volonté du Seigneur. Demander, non pas par caprice, mais parce que nous réalisons le besoin, la nécessité d’une réponse ou d’une action de Dieu.

Que demandons-nous en ce moment dans le discernement de la volonté de Dieu ? En romains 12.1- 2,
La Parole de Dieu nous exhorte à « demander, chercher, frapper ».
Notre expérience de la prière et de l’intercession passées sont également un encouragement à prier et
intercéder. Tenir un cahier, ou bien des notes sur nos portables, des réponses de Dieu est un stimulant, du
moins si nous avons une expérience de la prière selon la volonté de Dieu. Le péché lui-même est un stimulant à prier ; c’est ce que le Seigneur nous dit par l’Esprit, dans les versets que l’Apôtre Jean a écrit :

" si quelqu’un voit son frère, commettre un péché qui ne mène pas à la mort, qu’il prie… "

Que faisons-nous lorsque nous constatons chez un frère, une sœur un péché qui attriste, détruit, offense
Dieu ? Juger et critiquer ne conduit pas forcément l’attitude qui nous est ici demandée : prier, prier afin
que le Seigneur donne la vie. Peut-être l’expression « un péché, qui ne mène pas la mort » nous ralentit vis-à-vis de la prière et nous conduirait vers des soucis d’interprétation, je prends le risque de dire, cependant, que la plupart des péchés ne mènent pas à la mort et lorsque un frère se détache progressivement de Dieu, de sa parole, de la communauté chrétienne, l’occasion nous est donnée de mettre en œuvre nos certitudes découlant de l’écoute de Dieu ; car Dieu veut sauver, purifier, arracher au péché.

Ne vivons pas d’une manière telle que la sensibilité spirituelle perd sa place. Ne réagissons pas au mal
commis par quelqu’un sans une préoccupation de le porter devant Dieu. Dieu nous attend, Dieu nous écoute, Dieu attend notre intercession pour agir ; que ces certitudes nous animent dans notre vie, au sein de nos activités et de nos relations.

C’est par l’action de Dieu, et ses exaucements que nous voyons réellement l’œuvre du Seigneur avancer
et la communauté s’édifier. Que nous soyons en pleine activité ou bien immobilisés, sachons aller auprès du Seigneur pour prier, pour intercéder. Ces privilèges découlent de notre participation à la vie éternelle en Christ.

Antoine Da Silva